ב"ה
Enseignement

Exhortation et synthèse pour le Chabbat Beréchit

Le Chabbat BÉRÉCHIT (le Chabbat ou nous reprenons la lecture de la Torah depuis la Genèse) marque le début de l’année. Nous espérons que nos prières de Roch Hachana et de Yom Kippour ont été agréées, que « l’année et ses malédictions se termine et qu’une nouvelle année commence avec ses bénédictions ». Nos fautes nous ont été pardonnées par le repentir et Yom Kippour. Désormais, nous devons nous rappeler des paroles de nos Sages : « D. dit : Ce qui s’est passé est passé. Un nouveau compte commence à présent ». Nous ne devons pas compter sur le Yom Kippour de l’année suivante mais faire notre examen de conscience au fur et à mesure et surveiller attentivement nos actes.

Il nous faut savoir que les ignorants sont la principale raison de déclin d’une génération. Si un homme n’étudie pas la Torah et ne s’y réfère pas, il lui semble que le Judaïsme est quelque chose d’éloigné de lui. S’il étudiait, il verrait combien la Torah est belle et suave, elle dont il est dit : « C’est votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples. » Même les peuples en ont conscience !

Les longues soirées d’hiver approchent. Il ne faut pas perdre son temps en plaisanteries et en conversations futiles. Rabbi Yéochoua ben Levi disait : «  Chaque jour, une voix émane du Horeb qui proclame : « Malheur aux hommes pour l’affront qu’ils font subir à la Torah ! » Cela ressemble à un enfant auquel on donne du pain, du poisson et diverses confiseries mais qui les jette et préfère manger du sable et de la terre. Y a-t-il plus grande sottise ? L’homme qui gaspille son temps en paroles futiles et légères au lieu d’étudier la Torah cause un extrême affront à la Torah.

Même si un homme ne participe pas à des conversations divertissantes mais passe son temps à lire les journaux, la Torah crie et la Voix Céleste se lamente sur lui. Il ressemble à un homme qui observe les étoiles pour connaitre leur révolution et savoir ce qui se passera dans plusieurs années. Pendant qu’il regarde attentivement dans sa lunette tout en marchant, il tombe dans un puits profond et se brise les membres. De même celui qui ignore ce qui se passe dans sa propre maison et ne s’assure pas que sa famille suit le chemin de la Torah. De plus, il ignore ce qu’il fait lui-même car il ne prend pas le temps de réfléchir à ses actes. Il ne prend pas conscience qu’il devra rendre compte devant D. et qu’il emportera avec lui seulement ses mérites lorsqu’il quittera ce monde.

Même les hommes qui ne perdent pas leur temps en occupations futiles mais qui travaillent ont, eux aussi, l’obligation d’étudier la Torah. Lorsque l’individu est jugé en haut après sa mort, on lui demande tout de suite s’il s’est fixé des temps d’étude réguliers pour apprendre la Torah. Rachi explique que chaque homme doit réserver des moments fixes pour étudier la Torah afin de ne pas passer toute sa journée à s’occuper des choses matérielles. Lorsqu’il néglige la Torah, la subsistance vient à manquer. Le verset dit : « Si vous suivez Mes statuts (c’est-à-dire si vous étudiez assidûment la Torah)… Je donnerai la pluie en son temps,  la terre produira sa récolte. »

Or les hommes s’aveuglent et font tout le contraire. En ce qui concerne leur gagne-pain et toutes les préoccupations matérielles, rien n’est trop difficile pour eux : ils s’empressent d’agir et investissent tous les efforts nécessaires. Par contre, pour ce qui est de la Torah, des mitsvoth et de leur monde futur, ils comptent sur D. pour « faire le nécessaire » à leur place. Cette attitude les mène à la ruine : d’une part, D. les livrera au hasard et ne leur fournira pas ce dont ils ont besoin pour vivre; d’autre part, ils ne s’acquittent pas de ce qui peut les conduire au monde futur. Ils se trouvent donc dépouillés de toutes parts.

Au sujet du verset « Tu récolteras ton blé », nos Sages disent : lorsqu’Israël accomplit la volonté de D., son travail est fait par d’autres.
Il faut savoir que l’effort pour les choses matérielles est futile car l’homme ne peut rien ajouter à ce qui a été décrété pour lui. Par contre, l’homme doit faire autant d’efforts que possible pour l’accomplissement des mitsvoth car « tout est dans les mains du Ciel sauf la crainte du Ciel » et « celui qui veut se purifier, le ciel l’aidera ».

Source : MEAM LOEZ Vézot Habérakha



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Paru au Journal Officiel du 01/1990

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