Le devoir de jêuner à Kippour
Lois relatives aux 10 jours de Téchouva
Qui a le devoir de jeûner le jour de Yom Kippour ?
Tous les juifs ont l'obligation de jeûner ce jour-là. Même les femmes enceintes ou les femmes qui allaitent devront jeûner en ce jour à l'exception des nouvelles accouchées qui sont dans les trois jours qui suivent leur accouchement, ou dans les sept jours si elles ont du mal à jeûner.
Un enfant de moins de neuf ans ne jeûnera pas du tout. Depuis l'âge de neuf ans jusqu'à l'âge de 12 ans on retardera un peu l'heure du repas. Par exemple s'il a l'habitude de prendre son petit déjeuner à huit heures du matin il le mangera à neuf ou dix heures en fonction des possibilités de l'enfant.
Un garçon de 12 ans et une fille de 11 ans jeûneront jusqu'à la moitié de la journée mais pas plus.
D'après les dernières lois de Maran Harav Hagaon Ovadia Yossef zatsal et du Richon Létsion Harav Its'hak Yossef Chlita.
La flatterie donne bonne conscience à celui qui la reçoit
Celui qui loue un méchant entre quatre yeux en s'abstenant sagement de le faire en présence d'autres personnes commet, lui aussi, une grave faute. En effet, celui qui a été flatté ne reviendra pas de sa mauvaise voie et restera insouciant, puisqu'il se considère comme un Juste à ses propres yeux. Une personne qui n'est pas un Juste a tendance à approuver les flatteries qui lui sont adressées, comme il est écrit (Michlè 11,9) : « Le méchant ruine son prochain avec sa bouche, mais les Justes sont préservés par leur expérience. » Autrement dit, le flatteur « ruine son prochain avec sa bouche », car l’autre, ajoutant foi à ses propos, endurcit son esprit et se donne bonne conscience sans comprendre qu'il a été porté aux nues injustement.
En conséquence, il s'enorgueillira et tombera finalement dans les filets de son orgueil. En revanche, « les Justes sont préservés (Yè'holètsou) par leur expérience », ils échappent aux dommages causés par la flatterie, car ils n'en tirent aucun orgueil, conformément à cette recommandation de nos maîtres, de mémoire bénie (Nida 30b): « Même si le monde entier t'assure que tu es un Juste, considère-toi à tes propres yeux comme un méchant» . Ils disent aussi (Avote de Rabbi Natane chap. 29) : si certains de tes amis chantent tes louanges et les autres t'adressent des remontrances, aime les derniers et hais les premiers, car tes critiqueurs t'amènent à la vie éternelle, alors que ceux qui te louent te réjouissent à mauvais escient. La fin du verset de Michlè peut se comprendre encore de la suivante : les Justes préservent (Yé'haltsou) leurs amis car, au lieu de les flatter, ils leur adressent des remontrances et leur indiquent le droit chemin quand ils les voient emprunter une mauvaise voie.
Il est dit en outre (Michlè 26,28) : « La bouche mielleuse opère des chutes ». Le verset veut dire que « la bouche mielleuse » d'un flatteur entraîne autant de chutes qu’un terrain glissant. Le roi David déclare à ce sujet (Téhilim 12,4) : « Que l'Eternel supprime toutes les lèvres mielleuses, la langue qui s'exprime avec arrogance. » Il a maudit « les lèvres mielleuses » du flatteur qui cause la ruine de son prochain, et « la langue » du médisant, l'extrême contraire.
Certains flattent des hommes brutaux pour être respectés et honorés par eux. Nos maîtres, de mémoire bénie, déclarent à ce sujet (Avote de Rabbi Natane chap. 29) : « Celui qui flatte en vue de recevoir des honneurs n'en retirera en définitive que du déshonneur. »
Moussar : Traduction allégée d'un extrait du Cha'arè Téchouva, Cha'ar 3 p. 192
L'importance de lire les Téhilim chaque jour (et particulièrement le Chabbat) a de tout temps été attestée par les Rabbanim, et ce depuis le Roi David. C'est pourquoi, nous vous proposons d'accompagner votre étude par la lecture d'un ou plusieurs psaumes - Téhilim. Nos Rabbanim nous demandent, selon nos possibilités, de lire tous les jours les psaumes Téhilim 20, 91, 100, 121, 130.
Psaume Téhilim n°20
א לַמְנַצֵּחַ, מִזְמוֹר לְדָוִד. |
1 Au chef des chantres. Psaume de David. |
ב יַעַנְךָ יְהוָה, בְּיוֹם צָרָה; יְשַׂגֶּבְךָ, שֵׁם אֱלֹהֵי יַעֲקֹב. |
2 Que l’Eternel t’exauce au jour de détresse, que le nom du Dieu de Jacob te protège! |
ג יִשְׁלַח-עֶזְרְךָ מִקֹּדֶשׁ; וּמִצִּיּוֹן, יִסְעָדֶךָּ. |
3 Qu’il t’envoie son secours du Sanctuaire, que de Sion il soit ton appui! |
ד יִזְכֹּר כָּל-מִנְחֹתֶךָ; וְעוֹלָתְךָ יְדַשְּׁנֶה סֶלָה. |
4 Qu’il se souvienne de toutes tes offrandes, et fasse bon accueil à tes holocaustes! |
ה יִתֶּן-לְךָ כִלְבָבֶךָ; וְכָל-עֲצָתְךָ יְמַלֵּא. |
5 Puisse-t-il t’accorder ce que ton cœur désire et accomplir tous tes desseins! |
ו נְרַנְּנָה, בִּישׁוּעָתֶךָ-- וּבְשֵׁם-אֱלֹהֵינוּ נִדְגֹּל; |
6 Nous allons célébrer ta victoire, arborer comme un drapeau le nom de notre Dieu. Que l’Eternel comble tous tes vœux! |
ז עַתָּה יָדַעְתִּי-- כִּי הוֹשִׁיעַ יְהוָה, מְשִׁיחוֹ: |
7 A cette heure je sais que l’Eternel soutient son oint, qu’il lui répond des cieux, [siège] de sa sainteté, par l’aide puissante de sa droite. |
ח אֵלֶּה בָרֶכֶב, וְאֵלֶּה בַסּוּסִים; |
8 Que les uns se fient aux chars, les autres aux chevaux, nous nous réclamons, nous, du nom de l’Eternel, notre Dieu. |
ט הֵמָּה, כָּרְעוּ וְנָפָלוּ; וַאֲנַחְנוּ קַּמְנוּ, וַנִּתְעוֹדָד. |
9 Ceux-là plient et tombent, et nous demeurons debout, pleins de force. |
י יְהוָה הוֹשִׁיעָה: הַמֶּלֶךְ, יַעֲנֵנוּ בְיוֹם-קָרְאֵנוּ. |
10 Eternel, viens à notre secours! Que le Roi nous exauce le jour où nous l’invoquons! |
Phonétique du Psaume N°20
Lamnatsèakh mizmor léDavid.
Iaankha Ado.naï béiom tsara, iessaguevkha chem Elohè Yaakov.
Yichla'h ézrékha mikodech, oumitsión yis’adèka.
Yizcor col min'hotèkha, véolatékha iédachené sèla.
Yiten lékha khilvavèkha, vékhol atsatékha iémalè.
Néranéna bichouatèkha, ouvchèm Elohènou nidgol, iémalé Ado.naï col mich'alotèkha.
Ata iadati, ki hochía Ado.naï méchi'hó, iaanèhou michémè kodcho, bigvourot iècha iémino.
Élé varékhev véélé vassoussim, vaana'hnou béchèm Ado.naï Elohènou nazkir.
Hèma caréou vénafalou, vaana'hnou kamnou vanit'odad.
Ado.naï hoshía, hamélekh iaanènou véyom kor’ènou.

Nous prenons un poulet (ou une poule) que nous faisons tourner autour de la tête et nous récitons une prière de circonstance. De nos jours, l'usage est de donner aux pauvres l’argent destiné à l'achat des kapparot. Votre don de “TSÉDAKA” se substituera ainsi à la volaille et vous effectuerez la même mitsva.
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Paru au Journal Officiel du 01/1990
Aides et secours aux nécessiteux