Lois relatives à la fête de Pessa'h (Part 2)

Article dédié à la guérison complète  - Réfoua chéléma - de Léa bat Elishéva, Shmouel ben Yacouth,  Yéhouda ben Paulette, Sarah Suzette bat Aïcha, Gerard Khamous ben Kamouna. 

Quelle matsa est-il interdit de manger la veille de Pessa'h ?

À partir du lever du jour de la veille de Pessa'h, il est interdit de manger de la matsa qui nous acquitte durant le Séder. Cependant, si on l'a cuite ou faite frire, il sera permis de la manger puisque ce type de matsa ne nous rend pas quitte la nuit du Séder. De même, il est permis d'après la loi stricte de manger des gâteaux faits avec de la farine de matsa, mais celui qui se montre strict mérite une bénédiction particulière.

Quelle bénédiction fait-on sur de la matsa frite ? ?

Le rejet d'un commandement est plus grave qu'une transgression occasionnelle

a. Même les justes commettent parfois des fautes, comme il est écrit (Kohélète 7,20) : « Il n'est pas d'homme juste sur terre qui fasse bien le bien sans jamais faillir. » Les justes parviennent alors à dominer leur penchant, à ne pas récidiver et à se repentir.

En revanche, celui qui ne prête aucune attention à un certain péché, même léger, et ne prend pas sur lui d'y renoncer est appelé « apostat pour une chose » ('Houline 4b), même s'il veille à ne pas transgresser tous les autres commandements. Il est comparable à un esclave qui secoue le joug de son maître en lui disant : « Tout ce que tu me diras je le ferai, sauf une seule chose. » C'est à ce dernier que s'applique le verset (Dévarim 27,26) : « Maudit soit l'homme qui [ne prend pas sur lui] d'accomplir toutes les paroles de la Torah. »

b. Il faut savoir que la violation répétée d'un interdit est considérée comme plusieurs transgressions distinctes. Par exemple, un Nazir soumis notamment à l'interdiction de boire du vin, encourt une nouvelle peine de flagellation chaque fois qu'il en boit, malgré les mises en garde qui lui sont adressées.

A notre époque, un grand nombre de gens prennent sur eux de ne pas transgresser certains commandements, puis manquent à leurs engagements tout au long de l'existence et commettent des péchés comme s'il s'agissait d'actes parfaitement permis.

Par exemple : faire un faux serment ; maudire autrui en prononçant le nom de D.ieu ; mentionner Son nom en vain, à un endroit qui n'est pas propre ou avec les mains sales ; détourner ses regards d'un pauvre; la médisance; la haine gratuite; l'orgueil; l'abus de pouvoir; les regards concupiscents sur des femmes interdites; la suspension de l'étude de la Torah, qui équivaut à elle seule à toutes les autres transgressions... et bien d'autres !

Moussar : d'après le "Hok Lé Israël Habaïr".

Comment se préparer à passer un Pessa'h cachère dans la joie

 

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Lois relatives à la fête de Pessa'h (Part.2)