Lois entre l'homme et son prochain (Part. 5)

Sceller un accord en se serrant la main

Celui qui s'engage envers quelqu'un, ou qui lui vend quelque chose, et qui renforce sa parole en lui serrant la main, c'est comme s'il jurait d'appliquer son engagement. Les A'haronim (les derniers décisionnaires) ont écrit que d'après la Kabale, celui qui ne remplit pas les termes de cet accord attire sur lui un grand danger.

Parfois, serrer la main est considéré comme un acte d'acquisition comme le faisaient les commerçants qui avaient l'habitude d'acheter de cette façon-là. Parfois, serrer la main est considéré comme un acte renforçant une obligation.

Exemple : si un acheteur et un vendeur se sont serrés la main pour se mettre d'accord sur une vente, et que l'une des parties veut changer d'avis, il y a en cela une faute grave d'annulation d'un serment.

D'après les dernières lois de Maran Harav Hagaon Ovadia Yossef zatsal et du Richon Létsion Harav Its'hak Yossef Chlita.

L'abus d'autorité peut conduire aux plus graves transgressions

Au bout du compte, le seul résultat atteint par un homme colérique est la colère elle-même. Il en vient parfois à adresser des invectives contre le Très-Haut, alors que le contrôle de soi conduit à l'humilité. On peut citer à cet égard l'exemple de Hillel : grâce à sa modestie incomparable, il fit entrer trois convertis sous les ailes de la Chékhina (Chabbat 31a).

Un maître de maison ne doit pas instaurer chez lui un régime de terreur (Guitine 6a), de peur que ses gens ne lui donnent à manger un aliment défendu pour éviter des réprimandes.

Celui qui sème la terreur chez lui en vient à commettre trois péchés capitaux : une relation interdite, la profanation du Chabbat et un homicide.

En effet, par peur de sa réaction, sa femme s'unira à lui sans rien dire alors qu'elle lui est défendue pour cause d'impureté rituelle.

Ou bien, elle lui cuira un aliment le Chabbat.

Ou encore, si elle a oublié, le vendredi d'allumer une bougie dans la chambre à coucher, comme il en a l'habitude, elle le fera après l’entrée du Chabbat.

Ou enfin, elle ou son fils risquent de s’enfuir de la maison en pleine nuit et de tomber dans un précipice et il sera coupable d’avoir provoqué leur mort.

Moussar : Traduction allégée d'un extrait du Sefer 'Hassidim 145

L'importance de lire les Téhilim chaque jour (et particulièrement le Chabbat) a de tout temps été attestée par les Rabbanim, et ce depuis le Roi David. C'est pourquoi, nous vous proposons d'accompagner votre étude par la lecture d'un ou plusieurs psaumes - Téhilim. Nos Rabbanim nous demandent, selon nos possibilités, de lire tous les jours  les psaumes Téhilim 20, 91, 100, 121, 130.

Psaume Téhilim n°20

Phonétique du Psaume N°20

Lamnatsèakh mizmor léDavid.
Iaankha Ado.naï béiom tsara, iessaguevkha chem Elohè Yaakov.
Yichla'h ézrékha mikodech, oumitsión yis’adèka.
Yizcor col min'hotèkha, véolatékha iédachené sèla.
Yiten lékha khilvavèkha, vékhol atsatékha iémalè.
Néranéna bichouatèkha, ouvchèm Elohènou nidgol, iémalé Ado.naï col mich'alotèkha.
Ata iadati, ki hochía Ado.naï méchi'hó, iaanèhou michémè kodcho, bigvourot iècha iémino.
Élé varékhev véélé vassoussim, vaana'hnou béchèm Ado.naï Elohènou nazkir.
Hèma caréou vénafalou, vaana'hnou kamnou vanit'odad.
Ado.naï hoshía, hamélekh iaanènou véyom kor’ènou.

 

 

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Paru au Journal Officiel du 01/1990
 

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