Lois entre l'homme et son prochain (Part2)

Que fait-on d'un objet qui n'a pas de signe distinctif et qui se trouve dans un endroit dans lequel il y a du passage ?

Celui qui trouve un objet perdu qui n'a pas de signe distinctif, dans un magasin par exemple, pourra se l'approprier. Il n'est pas obligé de le donner au propriétaire du magasin. Telle est la règle pour celui qui trouve de l'argent dans un autobus ou dans un taxi, il peut le prendre pour lui s'il n'a pas de signe distinctif. Celui qui trouve des pièces dans une synagogue ou dans un beit midrach pourra également se les approprier puisque beaucoup de gens s'y trouvent.

Celui qui trouve un objet perdu appartenant à un juif est obligé de le rendre à son propriétaire. S'il a fait semblant de ne pas l'avoir vu, il enfreint un commandement négatif et annule un commandement positif. S'il l'a pris avec l'intention de le prendre pour lui-même, il enfreint l'interdiction de ne pas voler (Io tigzol).

D'après les dernières lois de Maran Harav Hagaon Ovadia Yossef zatsal et du Richon Létsion Harav Its'hak Yossef Chlita.

L'influence d'une femme sur son mari

(a) Chacun doit prier pour que D. l'aide à trouver une femme dotée de grandes qualités de cœur et d'esprit, car « une femme sensée est un don de l'Eternel » (Michlè 19,14). De manière générale, un homme est sous l'influence bonne ou mauvaise de sa femme. Ainsi, l'Ecriture (Mélakhim 21,25) atteste que le roi A'hav (Achab) a été détourné du droit chemin par la reine Izével, sa femme.

Le Midrach (Bérèchit Raba chap. 17) raconte : Après avoir répudié son épouse très pieuse, un homme religieux se remaria avec une vaurienne, tandis que sa femme unit sa destinée à un méchant. Par la suite, le mari pieux abandonna le droit chemin sur le conseil de sa mauvaise femme, alors que le méchant se repentit grâce à sa nouvelle épouse. C’est pourquoi, un homme pieux ne doit pas suivre les suggestions de sa femme concernant les sommes à investir pour l'accomplissement d'une mitsva, parce qu'elle a tendance à limiter ces dépenses - à l'instar de Sarah qui, sans l'ordre explicite d'Abraham, n'aurait pas utilisé pour les invités de la farine de première qualité (voir Baba Métsi'a 87a). En revanche, dans le domaine matériel, « si ton épouse est petite, penche-toi et murmure-lui à l'oreille » pour qu'elle te donne des conseils judicieux (Baba Métsi'a 59a), car le sens pratique des femmes est très utile pour les hommes.

(b) Le verset : « Le nom des méchants tombe en pourriture » (Michlè 10,7) s’applique notamment aux scribes qui ajoutent ou retranchent des mots du texte qu’ils écrivent dans le seul but d’inscrire les initiales de leurs noms au début de la ligne !

Moussar : Traduction allégée d'un extrait du Sefer 'Hassidim 135 et 136

L'importance de lire les Téhilim chaque jour (et particulièrement le Chabbat) a de tout temps été attestée par les Rabbanim, et ce depuis le Roi David. C'est pourquoi, nous vous proposons d'accompagner votre étude par la lecture d'un ou plusieurs psaumes - Téhilim. Nos Rabbanim nous demandent, selon nos possibilités, de lire tous les jours  les psaumes Téhilim 20, 91, 100, 121, 130.

Psaume Téhilim n°20

Phonétique du Psaume N°20

Lamnatsèakh mizmor léDavid.
Iaankha Ado.naï béiom tsara, iessaguevkha chem Elohè Yaakov.
Yichla'h ézrékha mikodech, oumitsión yis’adèka.
Yizcor col min'hotèkha, véolatékha iédachené sèla.
Yiten lékha khilvavèkha, vékhol atsatékha iémalè.
Néranéna bichouatèkha, ouvchèm Elohènou nidgol, iémalé Ado.naï col mich'alotèkha.
Ata iadati, ki hochía Ado.naï méchi'hó, iaanèhou michémè kodcho, bigvourot iècha iémino.
Élé varékhev véélé vassoussim, vaana'hnou béchèm Ado.naï Elohènou nazkir.
Hèma caréou vénafalou, vaana'hnou kamnou vanit'odad.
Ado.naï hoshía, hamélekh iaanènou véyom kor’ènou.

Le temps des vacances d’été est arrivé, mais les enfants démunis de Jérusalem n’auront pas ce privilège car la crise ne connait pas de répit. 20 % des enfants juifs vivent sous le seuil de la pauvreté en Israël… 

C’est pourquoi, dès à présent, et comme chaque année, Tsidkat-Eliaou se mobilise pour préparer la rentrée scolaire de 160 enfants issus de familles particulièrement défavorisées afin de  leur offrir des cartables et des fournitures scolaires pour qu’ils aient au moins la possibilité d’étudier dans de bonnes conditions. L'association veut également offrir à ces enfants des goûters et des repas chauds pour ne pas qu’ils étudient le ventre vide, car beaucoup d'enfants ne mangent pas 3 repas par jour !