Lois relatives à la Cacheroute

Article dédié à la guérison complète  - Réfoua chéléma - de Léa bat Elishéva, Shmouel ben Yacouth,  Yéhouda ben Paulette, Sarah Suzette bat Aïcha, Gérard Khamous ben Kamouna, 
Rémy Binyamin Zéev ben Mikhal.

Que peut-on faire pour rendre apte à la consommation la cuisson d'un non-juif ?

D'après le Choul'han Aroukh, il faut que le juif pose la marmite sur le feu, et d'après le Rama, le fait qu'il procède à l'allumage du feu ou remue les braises ardentes sera suffisant.

Un séfarade qui mange dans un restaurant ou dans un hôtel dans lesquels le machguia'h (surveillant de la cacheroute) allume uniquement le feu, mais ne pose pas la marmite, a sur qui s'appuyer.

Est-il permis de manger un plat cuisiné par un juif qui transgresse le Chabbat ?

On se montrera indulgent pour la cuisson d'un juif qui transgresse le Chabbat en public, puisque dans un cas de doute de cuisson d'un non-juif, on est indulgent. Cependant, il sera préférable qu'au moins un juif qui respecte la loi allume le feu.

D'après les dernières lois de Maran Harav Hagaon Ovadia Yossef zatsal et du Richon Létsion Harav Its'hak Yossef Chlita.

Servir D. en toute gratuité

Il est écrit (Téhilim  112,1) : « Heureux  l'homme qui craint  l'Eternel,  qui recherche Ses commandements. » Nos maîtres ('Avoda Zara 19a) ont compris le verset ainsi : Heureux l'homme [qui se repent  quand  il est] encore jeune,  en pleine possession  de ses forces. Heureux celui «qui recherche Ses commandements», et non la récompense apportée par leur accomplissement, suivant la recommandation d'Antignos de Sokho (Avote  1,3) : « Ne soyez  pas  comme  des  esclaves  qui  servent leur maître en vue de recevoir une récompense. »

Chacun doit se conduire comme s'il avait déjà reçu la récompense et nourrir uniquement ces pensées : « Que le Ciel me permette de réparer mes fautes ! Quand je fais mon devoir - je n'ai droit à aucune récompense ici-bas, car mes bonnes actions ne suffisent même pas à réparer mes torts ! C'est déjà bien si elles peuvent m'éviter de comparaître en jugement. »

Même un Juste qui n'a jamais rien fait de mal n'a aucune récompense de plein droit. E effet, vivrait-il deux mille ans, il ne pourrait payer l'un des moindres bienfaits que le Saint béni soit-Il lui a accordés!

Moussar : Traduction allégée d'un extrait du Sèfer 'Hassidim chap. 62

L'importance de lire les Téhilim chaque jour (et particulièrement le Chabbat) a de tout temps été attestée par les Rabbanim, et ce depuis le Roi David. C'est pourquoi, nous vous proposons d'accompagner votre étude par la lecture d'un ou plusieurs psaumes - Téhilim. Nos Rabbanim nous demandent, selon nos possibilités, de lire tous les jours  les psaumes Téhilim 20, 91, 100, 121, 130.

Psaume Téhilim n°20

Phonétique du Psaume N°20

Lamnatsèakh mizmor léDavid.
Iaankha Ado.naï béiom tsara, iessaguevkha chem Elohè Yaakov.
Yichla'h ézrékha mikodech, oumitsión yis’adèka.
Yizcor col min'hotèkha, véolatékha iédachené sèla.
Yiten lékha khilvavèkha, vékhol atsatékha iémalè.
Néranéna bichouatèkha, ouvchèm Elohènou nidgol, iémalé Ado.naï col mich'alotèkha.
Ata iadati, ki hochía Ado.naï méchi'hó, iaanèhou michémè kodcho, bigvourot iècha iémino.
Élé varékhev véélé vassoussim, vaana'hnou béchèm Ado.naï Elohènou nazkir.
Hèma caréou vénafalou, vaana'hnou kamnou vanit'odad.
Ado.naï hoshía, hamélekh iaanènou véyom kor’ènou.

L'association Tsidkat-Eliaou a depuis longtemps à cœur le bien-être des enfants démunis de Jérusalem. Elle suit et soutient, tout au long de l’année, plus de 160 enfants issus de familles particulièrement défavorisées en leur offrant des goûters, des repas chauds ainsi qu’une aide pour les fournitures scolaires. Vous pouvez aider ces enfants, dont beaucoup ne mangent pas 3 repas par jour, en vous associant à nos actions de Tsédaka.