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Parachat VAYIKRA : le sens et la valeur du sacrifice

DE QUOI PARLE LA PARACHA VAYIKRA ?

Le tabernacle achevé et les prêtres appelés à leurs fonctions, le texte sacré entame l'énumération des sacrifices, holocaustes et offrandes, qu'Israël apportera sur l'autel de l'Eternel. Dès le commencement, nous apercevons une distinction entre le sacrifice offert en entier, et celui partagé entre l'autel et l'homme. Le feu éternel « qui ne s'éteindra jamais » brûlera sur le sommet de l'autel. Aucune restriction ne doit exister, pour permettre même au plus humble en Israël d'apporter son hommage à son Créateur.

En conséquence, l'offrande peut être un animal, une paire d'oiseaux ou même une simple poignée de farine blanche. Le sacrifice peut être motivé soit par la volonté d'expression d'une gratitude, soit en guise d'expiation, soit tout simplement en « offrande de paix », symbole d'harmonie entre l'humanité et D.ieu.

Le mode d'offrande varie suivant la nature de celle-ci. Mais c'est toujours le feu qui, finalement, consume une partie ou même l'ensemble du sacrifice.

Différents cas de sacrifices obligatoires s'opposent au sacrifice volontaire, qui est toujours la plus parfaite concrétisation de la soumission du Juif à son Maître.

 

 

SENS DU SACRIFICE 

Il est très important d'élucider la valeur et le sens du sacrifice juif avant de commencer son étude détaillée. C'est d'autant plus nécessaire que le sacrifice possède, lorsqu'il est employé par d'autres cultures et civilisations religieuses, une signification tout à fait différente de la nôtre.

En effet, le sacrifice, chez les Grecs, est très nettement le geste humain qui doit « pacifier la divinité ». C'est un effort de domination mal camouflé, qui exprime à la fois la crainte de la puissance obscurément redoutée et l'identification du caractère de cette divinité avec celle de l'homme. Je veux rendre un homme aimable, accessible à ma demande, je lui offre un don qui facilitera ma démarche.

C'est, en d'autres termes, une véritable injure, qui est ainsi faite au principe divin, et cela n'a donc effectivement rien de commun avec l'idée du sacrifice juif.

Ce n'est pas non plus le « sacrifice » dans le sens de la privation à laquelle l'homme se soumet volontairement pour montrer qu'il est capable de s'astreindre à un « sacrifice » et d'acquérir ainsi une valeur individuelle plus marquée. Dans la langue hébraïque, c'est le mot « korbane » qui vient de la racine « karoo »: s'approcher, atteindre la proximité de quelqu'un, qui remplace notre mot français « sacrifice ».

Immédiatement, il est possible de saisir l'idée qui doit s'en dégager. Ce que nous recherchons, c'est précisément cette proximité de D. qui, seule, peut enlever à l'homme son écorce animale, qui, seule, peut lui procurer la parfaite notion de sa destinée.

L'acte du « sacrifice », pour aussi sanglant qu'il soit, est précisément déterminé par ce rapprochement de l'être animal qui est contenu dans l'entité humaine. En faisant monter au sommet de l'autel l'animal de chair et de sang, c'est notre propre chair et notre propre sang qui reçoivent leur consécration par le feu pur et noble. C'est un riche symbolisme qui se dégage de tous les détails de l'acte du sacrifice.

Nous essaierons par la suite d'en montrer les principaux aspects.

Mais qu'il nous soit permis d'insister un instant sur le problème si souvent posé :

Pourquoi le culte juif a-t-il jugé nécessaire de se servir d'une bête innocente pour donner à l'homme un enseignement ?

Comment, en effet, justifier que la Torah qui, d'une part, nous met en garde contre toute souffrance de la bête (Exode XXIII, 5), exige de nous, par ailleurs, de faire mourir une bête en guise d'hommage de reconnaissance ou de sentiment de culpabilité.

La réponse n'est pas difficile. L'utilisation de l'animal pour des besoins purement matériels, pour nourrir et alimenter le corps humain, est presque unanimement acceptée comme parfaitement légitime. Et cependant, de quel droit l'homme peut-il assurer sa subsistance aux dépens de la vie d'un être innocent ?

Une seule réponse à cela : le Créateur de tout être vivant a jugé licite, Lui, plein d'amour et de bonté, que l'homme, pour accomplir sa tâche terrestre et pour conserver ses forces indispensables à la réalisation de l'œuvre à laquelle il est appelé, se nourrisse de l'animal même. Or, il ne faut pas simplement que ses forces physiques soient garanties, il faut également que son élan moral, aussi indispensable que sa vivacité physique, reçoive de temps à autre une émulation, qui peut avoir recours exactement aux mêmes éléments que la nutrition proprement dite.

 

L'HOLOCAUSTE 

C'est un animal mâle qui est apporté en holocauste. Présentant cette particularité d'être entièrement brûlé sur l'autel, l'holocauste devient donc la réelle et suprême pénétration de tout l'être humain par le feu sacré. L'holocauste est, en quelque sorte, le but idéal qui se place au terme de notre carrière et la leçon du sacrifice est d'une immense portée pour celui qui a réussi à pénétrer le véritable esprit de la Torah.

Aucune partie de l'être humain, pour aussi infime, sinon méprisable qu'elle soit, n'est hors de portée de nos possibilités de sublimation, d'élévation, de sanctification.

Une seule condition est exigée : il faut que l'holocauste soit « parfait » , c'est-à-dire que réellement, rien ne soit soustrait à l'emprise du feu et que le geste lui-même soit un geste volontaire.

Effectivement, ce n'est que par le libre consentement, le libre don de soi-même que l'homme peut accéder à la perfection. Toute contrainte ne peut que fausser le mécanisme si compliqué de la vocation et ne peut, en définitive, qu'être incompatible avec le rôle que nous devons jouer ici-bas.

Donc « entier »,  « parfait », « volontaire », voici les trois maximes qui doivent régir notre vie; ce sont là les trois conditions essentielles pour atteindre le point culminant, la plateforme de l'autel.

 

LE SACRIFICE D'EXPIATION 

Chaque faute de l'homme entraîne des conséquences souvent incalculables pour toutes ses actions futures. Le repentir doit réellement faire rompre avec un passé mauvais, ne doit plus laisser subsister aucune trace de ses facteurs qui ont entraîné l'homme sur la pente.

Mais il est nécessaire que cette nouvelle phase soit précédée d'un examen de la situation morale présente et d'une conscience entière de l'amélioration de nos actes. Le sacrifice d'expiation est le symbole de cette volonté de reprendre la route vers les hauteurs. Il est, en particulier institué lorsque le Juif a failli à son devoir de membre responsable de la communauté, lorsque la justice, qui a besoin de l'apport du témoignage individuel n'est pas suffisamment aidée par la déposition devant un tribunal.

Le témoignage est un devoir et celui qui, sciemment, néglige de témoigner, se rend coupable. Il manifeste par son attitude, son indifférence pour le bien d'autrui (quand il s'agit du cas d'un délit matériel) ou du maintien de l'autorité de la loi (quand il s'agit d'un crime de droit commun).

En plus, l'expiation par le sacrifice est ordonnée pour la personne qui se rendra impure par le contact avec le cadavre d'une bête impure, ou avec un homme en état d'impureté. Le sens de cette dernière institution est le suivant : le Judaïsme est la religion de la vie.

Chaque fois que nous entrons en rapport avec le domaine de la mort, de l'état dans lequel notre qualité humaine est menacée d'assimilation à la matière, le sacrifice devra mener l'homme vers sa véritable destination, lui faire comprendre que nous sommes au-dessus de la mort, que la mort n'a pas de véritable empire sur nous et que notre personnalité doit se dégager de toute « attache à la poussière ». Le dernier cas de sacrifice d'expiation, dans sa forme spéciale, est celui de l'homme qui, ayant fait un vœu, ne peut pas, par une force indépendante de sa volonté, le réaliser.

Toute la valeur de la parole donnée est en jeu. La légèreté habituelle avec laquelle des hommes traitent « la parole donnée » est sévèrement condamnée et mise sur le même plan que les négligences graves relevant du domaine moral proprement dit.

La grande idée du sacrifice se manifeste dans l'ensemble de la législation de la Torah par le terme : « ... Pour être agréé devant l'Eternel. » Cela signifie très clairement que le sacrifice doit rétablir l'équilibre momentanément menacé entre D.ieu et l'homme.

C'est le véritable don de toute l'énergie vitale humaine que traduit l'offrande du sang, porteur de la vie. Nous devons sortir de l'acte du sacrifice, purifiés et stimulés pour reprendre notre œuvre.

Rien ne doit, dorénavant, nous laisser retomber dans la faute, car si la première fois ce ne fut que la vie de l'animal qui a subi les conséquences de notre acte, la suite verra notre droit à la vie en danger.

Evidemment (comme d'ailleurs le texte l'indique), le sacrifice ne peut avoir lieu que dans le cas de la faute involontaire. Mais même une faute involontaire est déjà caractéristique et elle suffit pour permettre la constatation d'une lacune à combler et d'une nouvelle mise en valeur de notre responsabilité.

 Source : La Torah Commentée

Pour bien commencer la journée, 5 minutes pour Hachem notre Roi Créateur

 

 

LA PAIX DU CHABBAT

Durant toute la semaine, deux opposés semblent lutter l’un contre l’autre : l’esprit (roua’h) et l’âme (néchama), contre la matière (‘homer) et le corps (gouf).

Pourtant, il apparaît que le Chabbat, l’âme et le corps se complètent l’un l’autre, car, par l’âme, le corps prend vie et reçoit la bénédiction, tandis que, par le corps, l’âme se manifeste. De là vient l’obligation de se délecter spirituellement et matériellement le Chabbat, par l’étude de la Torah, la prière, les repas et le sommeil.

D’après le Zohar, grâce au dévoilement de la sainteté du Chabbat et de la foi parfaite en D. , la joie abonde dans tous les mondes, la paix se fait dans les mondes supérieurs comme inférieurs, et le peuple juif jouit d’une âme supplémentaire et d’une délectation suprême. 

D’après le Midrach, Pninei Halacha

POURIM AVEC TSIDKAT-ELIAOU
Chaque juif à Jérusalem doit pouvoir fêter Pourim dans la joie ! 
 
 
 
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Paru au Journal Officiel du 01/1990
 

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