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Allumage de bougies devant la Tombe de Rabbi Meir Baal Haness



Rabbi Meir faisait partie des plus grands Tannaïm (docteurs de la Michna) de la quatrième génération, un Géant de sa génération. La seule mention de son nom est connue pour accomplir des miracles.

Selon les Sages de sa génération, son vrai nom était Nehoraï, cependant on l’appelait Meir car il éclairait les yeux des sages de la Halacha. Son Maitre incontesté était Rabbi Akiva.

Le 14 du mois de Iyar –Pessah Cheni– il est d’usage de se rendre sur la tombe de Rabbi Meir à Tibériade, de faire des prières et de donner de la Tsedaka, bien que la date exacte de son décès ne soit pas connue. Selon la tradition, Rabbi Meir aurait promis des « yechouot » (délivrances) à tous ceux qui donneraient la Tsedaka aux pauvres. Il est d’usage en donnant l’argent de prononcer la phrase-formule magique de Rabbi Meir : «Elaha deMeir Anéni- D.ieu de Meir réponds- moi. »

Rabbi Meir fut un des cinq derniers disciples de Rabbi Akiva qui survécut à la mort des 24000 élèves. Il fit partie de ceux qui réorganisèrent le Sanhedrin dans la ville d’Oucha après qu’il ait été fermé à Yavné, durant la révolte de Bar Kochba.

Il est dit dans le Talmud que Rabbi Meir descendait de l’empereur Romain Néron qui s’était converti. Rabbi Meir était connu pour sa finesse et sa justesse d’esprit. Dans le Talmud, il est dit qu’il n’y avait pareil homme dans sa génération, et que la raison pour laquelle personne n’avait établi des décisions halachiques comme lui, est que personne n’égalait sa finesse d’esprit :« voir Rabbi Meir au Bet Midrach, c’est comme voir deux montagnes qui s’unissent pour n’en faire qu’une. » C’est durant la génération de Rabbi Meir que la Michna fut établie et il tint une place centrale dans cet ouvrage.

Rabbi Meir travaillait pour sa parnassa comme scribe de Sifrei Torah et de Meguilot. On raconte dans la Guemara qu’un jour il se trouva à Pourim dans un endroit où il n’y avait pas de Meguilat Esther cachère, il entreprit alors d’en écrire de mémoire uniquement, grâce à la mémoire phénoménale dont il était doté.

 Brouria, l’épouse de Rabbi Meir, était la fille du Tanna Rabbi Hanania ben Téradion. Dans la Guemara, il est raconté qu’un après-midi de Chabbat, alors que Rabbi Meir se rendit à la synagogue, deux de ses enfants moururent. Brouria n’en dit rien à Rabbi Meir jusqu’à la sortie du Chabbat et inventa des réponses chaque fois qu’il demandait où étaient ses fils. À la sortie du Chabbat elle lui dit : « Une personne nous a laissé un dépôt. Cette personne revient réclamer son dû, faut-il le lui restituer ? »  Et lorsque Rabbi Meir répondit affirmativement, elle lui avoua que ses fils étaient morts et que leurs âmes déposées « en dépôt » avait été reprises par le Créateur. C’est ainsi, grâce à son courage et à son intelligence, qu’elle lui permit de reprendre ses esprits et d’affronter la dure épreuve de la perte de ses fils.

Le Talmud relate quelques faits dans lesquels Rabbi Meir accepta de s’humilier pour ramener la paix dans les foyers. Ainsi une fois, après une dispute, un homme exigea de sa femme qu’elle aille cracher au visage de Rabbi Meir. Entendant cela, il inventa qu’il avait besoin qu’une femme vienne lui cracher dans l’œil afin d’exorciser son « mauvais œil ». Lorsque cette femme se présenta, Rabbi Meir lui ordonna de cracher dans son œil sept fois de suite. Lorsque ses disciples lui demandèrent pourquoi il acceptait d’être ainsi humilié, il leur répondit : « l’honneur de Meir n’est pas plus grand que celui d’un autre», en indiquant que l’humiliation n’était rien comparée à l’importance de restaurer le Chalom Bayit de ce couple.

Rabbi Meir est surnommé « Baal HaNess » – Le faiseur de miracles. Ce surnom provient de l’épisode où Rabbi Meir s’en alla sauver sa belle-sœur capturée par les Romains. Lorsqu’il tenta de soudoyer un des gardes mettant ainsi sa vie était en danger, il dit au garde qu’il n’aurait qu’à dire : « D.ieu de Meir réponds- moi, pour être épargné. Le garde convaincu aida Rabbi Meir dans son entreprise, et chaque fois qu’il était inquiété ou qu’il était en danger, il récitait la phrase de Rabbi Meir et fut  sauvé. Lorsque l’Empereur lui-même demanda qu’il soit pendu, il utilisa la phrase de Rabbi Meir et la corde se rompit à plusieurs reprises jusqu’à ce que les bourreaux renoncent à le pendre.


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