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Enseignement

Les miracles de Pourim d'Alger "Pourim Adom" et de Pourim d'Oran

LA PRIÈRE, L'ARME SECRÈTE D'ISRAËL

 

POURIM D’ALGER, le 4 'Hechvane

Dans la ville d’Alger, les 3 et 4 'Hechvane, il est de coutume de célébrer ce que l'on appelle Pourim "Antswara" (rouge), pour avoir été sauvés à 3 reprises : la première en 5276, la seconde en 5277 et la 3 en 5302.

Durant l'année 1541 (en date civile), le (5e) roi d'Espagne Karl rassembla une flotte considérable, de 516 navires, et 24 000 soldats, qui prirent le siège de la ville d'Alger le 2 Sivane. Le souvenir vivace et relativement récent de l'expulsion des Juifs d'Espagne, 50 ans plus tôt à peine (en 1492), ne pouvait laisser indifférente la communauté de sorte que tous les Juifs se réunirent dans les synagogues afin de prier et de supplier le Maître du monde. C'est ainsi que le Saint béni soit-Il leur envoya une très grande délivrance le 4 Sivane (25 octobre). En effet, un vent de tempête et des pluies diluviennes s'abattirent en ce jour de sorte que les navires espagnols se fracassèrent sur les côtes. En outre, l'armée espagnole qui se trouvait déjà sur le sol d'Alger se retrouvait sans équipement adéquat, sans tentes ni vêtements adaptés pour se protéger. De même que toute la poudre d'armement des canons et des fusils, qui devait être allumée fut totalement trempée et dès lors complètement hors d'usage.

L'expression "Pourim Edom" tire son nom du fait que le Saint béni soit-Il sauva la communauté juive d'Alger de la royauté d'Espagne qui correspond à la royauté chrétienne d'Edom. Au nom de Essav ancêtre des Edomites qui a demandé à Yaakov notre père de manger 'min haAdom hazé' (de cet aliment rouge là).

L'histoire transmise de génération en génération raconte que des torches de feu sortirent des tombes des Tsadikim, le Ribach et le Rachbats et firent sombrer dans la mer la flotte espagnole. C’est donc en souvenir de ce miracle que le Minhag est de jeuner le 3 ‘Hechvane et de faire un grand festin le lendemain 4 ‘Hechvan. Même celui qui a quitté Alger est tenu, lui comme ses enfants, de perpétuer ce Minhag consistant à jeûner et à célébrer les Jours de Pourim Adom.

Dans la ville d'Alger, la communauté a pris sur elle de jeuner le 3 'Hechvane et d'intercaler la prière de "Anénou" dans la Amida, entre les bénédictions de "Goel Israël" et "Réfaénou", de sortir un Séfer Torah pour lire la Paracha des jours de jeûne "Vaï'hal Moché", à Cha'harit comme à Min'ha. Si le 3 'Hechvane tombe un lundi ou un jeudi, on privilégie la lecture de "Vaî'hal" à la lecture habituelle de la Paracha de la semaine. Mais s'il ne se trouve pas 10 hommes qui jeûnent, on ne sort pas le Séfer Torah (en dehors du lundi et jeudi).

Si le 4 'Hechvane tombe un Chabbat, on repousse alors le jeûne au jeudi qui précède. En revanche, si le jour du jeûne, 3 'Hechvane, tombe un Chabbat, on ne l'avance pas au jeudi qui précède car c'est alors Roch 'Hodech 'Hechvane, jour durant lequel il est interdit de jeûner. Dans ce cas, on jeûnera le vendredi.

A Min'ha du jour du jeûne avant Pourim, on ne dit pas les Ta’hanounim. A Cha’harit de Pourim Edom, avant « Ouva Létsion », on chante (entre autres) le pyiout « Mi Kamokha » qui figure dans le Krobats et qui relate tout le miracle, dans ses moindres détails. De même, le Chabat précédant Pourim Adom, on lit le Krobats dans la prière.

Le Jour de Pourim Edom, on fait un grand repas de fête, dans la joie, des Michloa'h Manot, Matanot Laévionim et les plus scrupuleux s’abstiennent même de travailler en ce jour. Avant l'entrée de Pourim, le Chamach distribue de petits bouquets de roses mélangées à quelques feuilles de myrte à chaque maitre de maison, ceci afin de diffuser le miracle qui se produisit en ce jour, lorsque des torches de feu sortirent des tombes des Rabbanim zatsal, et qui ressemblent à des roses et qui firent submerger les navires de l’ennemi espagnol.

POURIM EDOM : 11 TAMOUZ

En l’an 5535 (1775), un décret d'extermination de tous les Juifs d'Alger fut édicté : hommes, femmes et enfants. La communauté se réunit alors et abonda en prières, en supplications, versèrent des torrents de larmes, jusqu'à ce que le Saint béni soit-II vienne à leur secours, le 11 Tamouz et les délivre de l'ennemi. Leur salut intervint de la même manière que le miracle du 3 'Hechvane 1541 : des flammes sortirent des tombes des deux Tsadikim (le Ribach et le Rachbats) enterrés à Alger et firent submerger les armées ennemies. C'est pourquoi, le 10 Tamouz fut institué comme un jour de jeune, comme le fut le 4 'Hechvane, de même qu'un jour de Michté, d'allégresse le lendemain 11 Tamouz. Les mêmes coutumes que celles du 4 'Hechvane furent donc instituées, à l'exception des bouquets de roses et de myrte. Mais nous allumons des bougies dans la synagogue pour publier le miracle.

Mausolée dans lequel se trouvent les saintes tombes des grands Tsadikim que sont le Ribach et le Rachbats à Alger (cimetière de Saint-Eugène). Que leur mérite protège le Am Israël !

Les saintes tombes du Ribach et le Rachbats à Alger (cimetière de Saint-Eugène)

POURIM D'ORAN

En l'an 5590 (1830), lorsque les Français vinrent conquérir l'Algérie, beaucoup de tumulte et d'agitation en découla et les Arabes délégués par le gouvernement turc qui se trouvaient à Oran ne masquèrent pas leur intention de s'en prendre aux Juifs et de les chasser de leur ville (qui représentaient pourtant à l'époque, la majorité de la ville), au prétexte que les Juifs se faisaient les alliés des Français. Les Juifs eurent vent de ces menaces arabes de pogromes. Se sentant menacés et en grand danger de mort, les Juifs se rassemblèrent dans les synagogues toute la nuit du 6 Av 5590, prièrent, supplièrent, avec force crainte et peur. Et voici qu'au matin, tous furent stupéfaits du silence qui régnait dans la ville, en lieu et place du tumulte, de l’agitation et de la fureur arabe.

Ils réalisèrent tout simplement que les arabes avaient pris la fuite devant l’avancée de l’armée française, prête à entrer dans la ville d'Oran. Depuis ce jour, les juifs d'Oran prirent sur eux de marquer et célébrer ce jour miraculeux du 6 Av, comme un jour de joie, appelé "Pourim d'Oran’’.

Le Dayan de la ville, Rabbi Messaoud Germon zatsal composa pour la circonstance le Pyiout "Mi Kamokha" en souvenir de la délivrance divine. C’est pourquoi, les Juifs d'Oran chantent ce Pyiout lors du Chabbat qui précède le 9 Av.

Source : OTSROT ÉMET, Rav Yossef Nakache

 

LA PRIÈRE, L'ARME SECRÈTE D'ISRAËL

Ces épisodes miraculeux que nous vous avons contés viennent, une fois de plus, nous montrer la puissance immense de la prière, l'arme secrète spirituelle du peuple juif ! Un puissance qui doit être accompagnée de l'unité du peuple juif, soudé face à l'épreuve, et qui peut être renforcée par les actes de Hessed et de Tsédaka.

Aujourd'hui, Israël traverse une épreuve extrêmement difficile et sans précédent de son histoire. Devant cette situation catastrophique, le peuple d'Israël doit rester uni ! Sachons que nos prières peuvent annuler les mauvais décrets, guérir les blessés, aider nos soldats et libérer les otages.

Le grand Tsadik Rabbi Elimélèkh de Lizensk a écrit : « Les cantiques des Téhilim sont les clés correspondant aux pouvoirs de compassion, de guérison, de salut et de subsistance. D’où le nom qu’ils portent, les Téhilim. Ils peuvent agir dans tous les domaines, et le Satan et les calamités ne lui portent pas atteinte. »

Juifs de par le monde, au vu de la situation actuelle, soyez solidaires de vos frères en Israël. Prenez part à cette grande chaîne de Tehilim, prenez sur vous de réciter quotidiennement les psaumes suivants :
91, 121 et 130.

CLIQUEZ ICI POUR LIRE LES TÉHILIM (hébreu et phonétique)

Tous ensemble prions pour la protection du Am Israël partout dans le monde, pour la délivrance de tous les otages en bonne santé, la guérison de tous les blessés et malades ainsi que pour la guéoula chéléma béra'hamim békarov. Amen !

 

 

Depuis longtemps, l'association Tsidkat-Eliaou a à cœur le bien-être des enfants démunis de Jérusalem. Elle suit et soutient, tout au long de l’année, plus de 160 enfants issus de familles particulièrement défavorisées en leur offrant des goûters, des repas chauds ainsi qu’une aide pour les fournitures scolaires. Vous pouvez aider ces enfants, dont beaucoup ne mangent pas 3 repas par jour, en vous associant à nos actions de Tsédaka.

 
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Association pour la Torah, l’Enseignement et les Mitsvots

 

Paru au Journal Officiel du 01/1990
 

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