ב"ה
Sim’hat Torah dans les camps de la mort
Enseignement

Sim’hat Torah dans les camps de la mort

 

L’histoire suivante s’est déroulée dans le tristement célèbre camp d’Auschwitz. À l’époque, cette histoire se répandit comme une traînée de poudre dans les différents camps d’extermination, distillant sur son passage un souffle d’espoir, de Emouna et de joie, parmi les détenus.

Cette histoire extraordinaire fut d’ailleurs relayée par de nombreux Guedolim, dont le Rav Chakh zatsal et le Rav Mordekhaï Rimmer zatsal, Machguia’h de la Yechiva de Tchebin.

Le jour de Sim’hat Torah, un groupe de jeunes Ba’hourim arriva à Auschwitz. Les soldats S.S les avaient sauvagement arrachés des bancs de la Yechiva afin de les conduire directement dans les chambres à gaz. Dès leur arrivée, les Nazis leur ordonnèrent de se déshabiller, prétendant qu’il leur fallait prendre une douche avant de pénétrer dans le camp. Mais les Ba’hourim savaient pertinemment que leur dernière heure était arrivée. Ils n’eurent pourtant d’autre choix que de se plier à la volonté de leurs bourreaux et ils furent rapidement envoyés dans l’une des chambres à gaz du camp d’Auschwitz, en compagnie de plusieurs centaines d’autres juifs condamnés à mort.

Lorsque la chambre à gaz fut pleine, un officier Nazi ferma et verouilla la porte afin qu’aucun prisonnier ne puisse s’échapper.

Dans quelques minutes, ces juifs innocents allaient mourir dans d’atroces souffrances, asphyxiés par le gaz Zyklon B, que les Nazis utilisaient quotidiennement pour assassiner les déportés.

Mais au milieu de cet enfer, l’un des Ba’hourim prit la parole et déclara avec feu et enthousiasme :

“Mes amis ! Sim’hat Torah touche à sa fin ! Et nous n’avons pas encore fait les Hakafot ! Certes, nous n’avons pas de Sefer Torah mais chaque juif est un Sefer Torah en soi, car il possède une étincelle divine, une âme précieuse, qu’aucun Nazi ne pourra jamais atteindre ! Profitons des derniers instants qui nous sont offerts dans ce monde-ci pour accomplir encore une Mitsva dans la joie et la Kedoucha (sainteté) !”

Tous les Ba’hourim l’observaient comme une bête curieuse. Avait-il perdu la raison ? Qui, en cette heure de malheur, pensait aux Hakafot ? Qui pouvait bien avoir le cœur à danser dans l’antre de la mort ?

Le jeune Ba’hour était quant à lui, animé d’une flamme brûlante. Son visage rayonnait comme le soleil et il continua à enhardir ses frères :

“Mes amis !, cria-t-il. Nous n’avons plus rien à perdre ! Nous sommes déjà considérés comme morts. L’espoir ou le danger n’ont plus aucune signification pour nous. Séparons-nous de ce monde cruel dans la joie et l'allégresse ! Ces Réchaïm (mécréants) ne pourront jamais s’emparer de notre Emouna, notre confiance en D.ieu ! Dansons et réjouissons-nous en ce jour de Sim’hat Torah ! La Chekhina (présence divine) réside parmi nous ! Mettez de côté votre désespoir et votre tristesse ! Dansons ! Oui, dansons tous en l’honneur de la Torah ! Et rendons notre âme au Maître du monde dans la joie, en accomplissant une Mitsva !”

Ces paroles sincères, empreintes d’une Emouna sans faille, firent leur effet sur le petit groupe. Un à un, les Ba’hourim entrèrent dans le cercle de danse, oubliant peu à peu où ils étaient et le sort qui leur était destiné. Les chants et les danses de ces jeunes hommes finirent par se faire entendre à l’extérieur. Les Nazis crurent rêver : comment ces juifs pouvaient-ils être si joyeux alors qu’une mort atroce les attendait ?

Agacé par toutes ces réjouissances, un officier S.S ouvrit la porte de la chambre à gaz et se mit à gronder : “Silence ! Avez-vous perdu la raison ?” Son aspect imposant et féroce n’effraya pas le jeune Ba’hour, qui se posta devant lui et répondit d’un ton détaché :

“Nous sommes heureux de nous séparer d’un monde aussi cruel qui abrite des monstres tels que vous. Dans quelques minutes, nous rejoindrons nos parents disparus et tous ceux que vous avez déjà envoyés dans l’autre monde !”

L’officier entra dans une colère folle lorsqu’il entendit les propos du jeune effronté. Il se tourna vers le groupe de Ba’hourim et hurla :

“Ah ! Vous croyez que nous allons vous laisser rejoindre vos proches si facilement ? Vous pensez qu’en quelques minutes à peine, vous quitterez ce monde cruel ? Non ! Nous ne vous ferons pas ce plaisir ! Vous ne mourrez pas aujourd’hui !”

Il se tourna vers un soldat Nazi et lui demanda de faire sortir les Ba’hourim de la chambre à gaz.

“Je me chargerai moi-même de vous torturer pour que vous mouriez dans les pires souffrances, leur dit-il encore. Je m’occuperai de vous dès demain ! Et maintenant, disparaissez !”

Or, le soir même, cet officier Nazi fut appelé à Berlin pour une mission importante. Et plus personne n’entendit jamais parler de lui.

Tous les Ba’hourim, sans aucune exception, survécurent à la Shoah !

La Emouna, la foi en D.ieu, et la Sim’ha, la joie, peuvent sauver l’homme des situations les plus critiques.

(Traduit du livre : “102 histoires qui changent la vie”, Rav Tsvi Neker.)

 

 

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