ב"ה
Enseignement

Les grands mérites de la Tsédaka sont éternels

Le Talmud raconte que Rabbi ‘Hama bar Hanina et Rabbi Hochia marchaient un jour près des synagogues de Lod. « As-tu une quelconque idée des sommes que mes ancêtres ont dépensé pour construire ces synagogues ? » demanda Rabbi ‘Hama. « Regarde ces magnifiques décorations et ces tapisseries ! »

-Sais-tu combien des vies ont été sacrifiées pour cette synagogue ? » répondit Rabbi Hochia. « N’y avait-il pas, dans cette génération, d’hommes qui avaient besoin d’argent pour pouvoir étudier la Torah ? Peut-être même des gens sont-ils morts de faim ! Et même si personne ne mourait de faim, les gens devaient passer tout leur temps à travailler pour gagner leur vie sans avoir le temps d’étudier la Torah. Ils ont dû passer leur vie à des futilités simplement parce que tes ancêtres voulaient gaspiller de l’argent pour de luxueux bâtiments. ! Il est vrai que cet argent allait à l’embellissement des synagogues, mais l’étude de la Torah est prioritaire ! S’ils avaient soutenu financièrement les étudiants de la Torah, ils auraient développé l’influence de la Torah dans le monde et auraient amélioré le judaïsme dans son ensemble. Cela aurait constitué un investissement sur ! »

Un homme qui possède de l’argent doit le distribuer à des causes réellement bonnes. Il ne faut pas le dépenser pour du luxe ou des vanités telles que des plaques décoratives. S’il peut l’utiliser à des causes charitables, il sera digne de louanges. Mais s’il gaspille son argent pour du superflu sans distribuer ce qu’il a l’obligation de donner, il mérite d’être puni.

Le Talmud raconte également l’histoire de Benjamin le Juste, responsable d’une caisse de charité. Pendant une famine, une femme vint le trouver pour lui demander de l’aide. Il lui dit : « Je te jure qu’il n’y a absolument plus un sou dans la caisse.

-Mais si vous ne me donnez rien, moi, et mes sept enfants allons mourir de faim ! » répondit la femme.

Il lui donna de son propre argent. Peu de temps après, il tomba très malade et fut proche de la mort. Les anges implorèrent D. : « Tu as enseigné que quiconque maintient un Israelite en vie est considéré comme ayant maintenu un monde entier. Cet homme qui a sauvé la vie d’une femme et de ses sept enfants va-t-il mourir a présent ? »
Le Talmud raconte que le décret funeste fut tout de suite annulé : il lui fut accordé vingt-deux ans de vie supplémentaires.

Le Talmud rapporte que, pendant des années de famine, le roi Monobaz ouvrit ses trésors personnels et ceux de son père afin de secourir les pauvres. Ses frères et les membres de la famille vinrent se plaindre a lui : « Nos pères ont préservé leur richesse et celle de leurs ancêtres alors que toi, tu dilapides tes trésors et ceux de ton père !

- Je vais vous expliquer la différence » répondit Monobaz. « Six choses me distinguent de mes ancêtres : Tout d’abord, mes ancêtres ont conservé leurs trésors ici, sur terre, alors que je conserve les miens en haut. Il est écrit : La vérité pousse de la terre et la charité regarde depuis le ciel (Psaumes 85.12).

Lorsque les hommes se conduisent honnêtement et avec vérité, lorsqu’ils ont pitié des nécessiteux, le mérite de la charité qui réside au ciel les regarde d’en haut et leur rapporte un profit.

Deuxièmement, mes ancêtres ont gardé leurs trésors là ou ils pouvaient être emportés. Bien que leurs réserves fussent en sécurité, elles n’étaient pas protégées contre le feu et le vol. Un incident pouvait tout leur faire perdre. Or j’ai mis mes trésors hors de portée.

"La charité et la justice sont le fondement de Ton trône" (Psaumes 89.12).

D. garde le mérite de la charité sous Son Trône de Gloire.

Troisièmement, mes pères ont gardé leur trésor sans qu’il ne produise d’intérêt. L’argent immobilisé n’augmente pas; au contraire, parfois il diminue. Je mets mes biens dans un endroit où ils accumulent beaucoup d’intérêts. Il est écrit : « Dis au juste (tsadik a la même racine que Tsedaka, charité) qu’il a bien fait car il mangera le fruit de ses actes (Isaïe 3.10). Ce verset nous apprend que, lorsque qu’une personne donne la charité, le capital lui est gardé éternellement dans le monde futur alors qu’elle profite de ses « fruits », de l’intérêt, dans ce monde.

Quatrièmement, mes pères ont amassé des trésors d'argent alors que j’amasse des trésors d 'âmes. Il est écrit : "Le fruit du juste [tsadik] est un arbre de vie, et l’homme sage acquiert des âmes" (Proverbes 11.30). Grâce à l'argent donné à la charité, l'homme gagne des âmes. Puisqu’il leur a permis de continuer à vivre, c'est comme si ces âmes lui appartenaient.  Cet homme peut être considéré comme un sage même s’il ne connait pas la Torah car il a eu l’intelligence d'échanger de l’argent contre des âmes.

Cinquièmement, mes pères ont accumulé de l'argent pour les autres alors que j'amasse un trésor pour moi-même. À leur mort, l'argent de mes ancêtres est passé à leurs héritiers alors que j’emporterai le mien avec moi : "La charité sera tienne" (Deutéronome 24.13).

L'argent qu'un homme donne à la charité est véritablement, éternellement, sien.

Sixièmement, mes Pères ont emmagasiné leurs trésors dans ce monde alors que j’emmagasine les miens dans le monde à venir. Le verset dit : "Ta charité ira devant toi et la gloire de D.  te rassemblera" (lsaie 58.8). Pour aussi grande que soit la richesse d'un homme, elle ne peut lui être utile que dans ce monde-ci. Les gens l’honorent, sont amicaux envers lui, le flattent et font sa volonté dans le but de s’attirer ses grâces et d’obtenir quelque chose de lui. C’est là tout le profit de son labeur. À sa mort, personne ne l’honore plus; dans le monde futur, toutes ces vanités ne valent rien. La seule chose qui puisse lui venir en aide est la charité qu’il a faite dans ce monde, elle peut aller au-devant de lui et lui valoir des honneurs.

Source : Méam Loez

 

POURIM AVEC TSIDKAT-ELIAOU
Chaque juif à Jérusalem doit pouvoir fêter Pourim dans la joie ! 
 
 
 
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Michloa'h Manot, le Michté (repas de Pourim), Matanot laévionim (Tsédaka), la lecture de la Méguila.
 
 
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Association pour la Torah, l’Enseignement et les Mitsvot

 

Paru au Journal Officiel du 01/1990
 

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