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Parachat Béhar : Chemita et Yovel



QUELS SONT LES SUJETS TRAITÉS DANS PARACHAT BÉHAR ?

La sidra Béhar nous révèle que l'année sabbatique, la Chemita, sera observée aussitôt après la prise du pays. Un année durant laquelle les terres agricoles sont laissées en jachère. Cependant, la Torah spécifie que la récolte de la sixième année produira l’équivalent des trois récoltes pour répondre aux besoins de la sixième, la septième et la huitième. L'année jubilaire, le Yovel, aura lieu tous les quarante-neuf ans soit après sept de ces cycles sabbatique. Elle entrainera le rachat des propriétés foncières ainsi que la libération définitive des esclaves. Des mesures en faveur du pauvre et la défense de prêt à intérêt terminent ce chapitre.

Source La Torah commentée

NB : En Israël, la paracha de la semaine est Bé'houkotaï. Cliquez ici pour lire l'article


 

LA VÉRITABLE CAUSE DES ÉVÉNEMENTS

« Et l'Et. parla à Moché au Mont Sinaï en disant» (25, 1).

Pourquoi au sujet de la Chemita, année sabbatique, est-il fait mention du Mont Sinaï ? demande Rachi. Toutes les mitsvot n'ont-elles pas été dites là-bas ? En réponse à cette question, Rachi explique en quoi cette mitsva sert de modèle à toutes les autres. Le Sefat Emet nous parle d'un autre domaine où la loi de l'année sabbatique peut nous servir de référence.

Dans Bé'houkotaï, au chapitre des malédictions, la Torah nous avertit à plusieurs reprises que le nombre des années d'exil serait équivalent à celui des années sabbatiques qui n'auront pas observées convenablement (26, 34-35-43). Et ce fut effectivement le cas pour l'exil de Babylone qui a duré soixante-dix ans (cf. Rachi 26, 35).

Quel est le rapport entre cette faute et l'exil ?

BéharLe premier Rachi de Béréchit nous explique pour quelle raison la Torah commence par le récit de la Création et non pas par l'exposé de lois. «La force de Ses œuvres, Il l'a racontée à Son peuple pour leur octroyer l'héritage des nations» dit le verset des Psaumes.

La Torah relate le récit de la Genèse, afin qu'Israël puisse rétorquer à ceux qui contesteront la conquête du pays des sept peuples cananéens: « Toute la terre appartient à D., c'est Lui qui l'a créée et Il peut la donner à qui est droit à Ses yeux! Par Sa volonté, Il la leur a donnée et par Sa volonté, Il la leur a reprise et nous l'a donnée ».

D. a donné un pays à toutes les nations du monde. Cependant, au peuple d'Israël, Il a posé une condition: si vous admettez que votre pays appartient à D., puisque c'est Lui qui a créé le monde, Erets Israël sera à vous. En effet, c'est uniquement en vous fondant sur ce principe que vous pourrez réfuter ceux qui vous traitent de voleurs (cf. Rachi Béréchit 1, 1). Si, au contraire, vous estimez que cette terre vous revient automatiquement, comme les autres peuples ont un pays, le monde entier pourra remettre en question vos droits sur Erets Israël (historiquement, les peuples cananéens ou les Arabes y ont vécu plus longtemps que nous !). D. ne les empêchera pas de vous la ravir.

Observer l'année sabbatique, les lois de la Chemita, c'est rendre tous les sept ans la terre à D. . En renonçant aux droits de propriété sur 'nos' terres pendant toute cette année, nous reconnaissons qu'elles ne sont pas à nous mais au Maître du monde. Ce n'est qu'à cette condition qu'Erets Israël peut nous appartenir! Et si la mitsva de Chemita n'est pas observée comme il le faut, l'exil en sera la conséquence logique et automatique.

C'est ainsi qu'il est dit dans le traité des Pères (5, 9): « L'exil vient dans le monde à cause de l'idolâtrie, l'inceste, le meurtre et la violation des lois de la Chemita. ».*

C'est en cela, dit le Sefat Emet, que la mitsva de Chemita sert de prototype à tous les autres commandements donnés au Sinaï. De même que la Torah nous dit qu'une des causes essentielles de l'exil réside dans la profanation de l'année sabbatique, ainsi, il y a une relation de cause à effet entre le respect de toutes les mitsvot et notre destinée. Les cataclysmes qui s'abattent sur le monde, la guerre, la sécheresse, la famine, les bêtes sauvages, les épidémies etc. proviennent de fautes très précises (Pirké Avot 5, 8-9). Nous devons tirer la leçon des évènements pour nous-mêmes. La guémara raconte qu'on a institué un jour de jeûne public lorsque deux loups ont dévoré des petits enfants de l'autre côté du Jourdain!

Particulièrement, les personnes qui prennent des responsabilités dans la direction du peuple juif doivent veiller à ne pas provoquer l'avènement de malheurs, 'hass véchalom, en éloignant le peuple juif de la Torah. Ils pourraient s'afficher comme les sauveurs, les bienfaiteurs de la communauté alors qu'en fait, ils sont à l'origine de ces évènements douloureux, à l'image de ce pompier congratulé pour être toujours le premier sur les lieux à éteindre les incendies jusqu'à ce qu'on découvrit que c'est lui-même qui les allumait!

De même que les violations des lois de la Chemita ont été la cause de notre exil, le respect de l'année sabbatique aujourd'hui, en Erets Israël, nous fera mériter bientôt la guéoula, amen!


NESS OU TÉVA, MIRACLE OU LOI NATURELLE ?

Durant l'année sabbatique, le Juif n'est pas autorisé à labourer, ensemencer, moissonner ses champs et il doit faire du produit de son verger une propriété publique.

De quoi va-t-il donc vivre?

« Si vous dites : "qu'aurons-nous à manger la septième année puisque nous ne pouvons ni semer, ni rentrer nos récoltes ?" Je vous octroierai Ma bénédiction dans la sixième année, tellement qu'elle produira la récolte de trois années. » (25, 20)

Le Juif doit donc avoir confiance, faire preuve de bita'hone, que D. lui accordera sa parnassa de façon surnaturelle. Pourtant, ne dit-on pas, en général, que ein somekhin 'al haness, qu'il ne faut pas compter sur un miracle mais faire une hichtadlout normale pour subvenir à ses besoins ?

Le compte des sept années pour arriver à celle de la Chemita et celui des sept fois sept années pour parvenir au Yovel, à la cinquantième année, sont parallèles au compte des jours et des semaines de l'Omer : sept jours qui font une semaine puis sept semaines qui nous mènent à Chavouot.

Or, dit le Panim Yaffot, la semaine de l'Omer n'est pas de même nature que nos semaines habituelles du calendrier. Notre semaine habituelle, qui se termine par le Chabbat, est basée sur celle de la Création du monde, de la Nature. La première semaine du 'Omer se termine, elle, par le septième jour de Pessa'h, le jour du Passage de la mer Rouge, le Miracle par excellence. Pendant la période séparant Pessa'h de Chavouot, le Juif vit à la fois sous le signe de la nature: il suit le calendrier normal et sous celui du ness : il compte un autre cycle de semaines basées sur le miracle.

Il en est de même de la Chemita. Le compte des années s'effectue à partir de Roch hachana, la Création du monde, c'est-à-dire en se basant sur le cycle naturel mais ce compte doit nous mener à la Chemita, cette septième année où l'homme est nourri par D. au-delà des normes naturelles. De fait, le Juif doit continuellement lier les notions de ness et de téva en réalisant que la Nature n'est autre qu'un miracle perpétuel, qu'un renouvellement ininterrompu de l'intervention divine.

C'est cela le travail de la séfirat ha'omer et le sens du bita'hone qu'il démontrera en observant les lois de la Chemita.

 Source : Rav Guerchon, Imrei Cohen

 N.B. : Cette année juive 5782 est une année de Chemita.




 


CHABBAT : LA NOURRITURE DE L’ÂME

Hachem nous offre une âme additionnelle le Chabbat, nous permettant de mieux apprécier la dimension spirituelle ainsi que les plaisirs physiques qui contribuent à nous faire atteindre la Chabbat ménou’ha. Cela confère un aspect plus spirituel à nos repas, participant au bien-être que nous ressentons en ce jour

  • Le Chabbat, nous recevons une « âme additionnelle. » Talmoud Bavli, Bétsah 16a. Rabbi Chimon ben Lakich affirmait : « Le Saint Béni Soit-Il donne à l’homme une âme additionelle la veille de Chabbat et la reprend à la fin de Chabbat. »
  • L’âme additionnelle est un moyen de se délecter encore plus. Talmoud Bavli, Bétsah 16a . « Une âme supplémentaire » - une plus grande disposition au repos et à la joie et une inclination à manger et boire plus.

Chabbat est également un jour de plaisir spirituel si nous nous concentrons plus dans la prière, dans les chants et dans l’étude de la Torah ! La jouissance physique n’est pas contradictoire avec la sainteté de ce jour. Au contraire, elle l’augmente et permet de créer un environnement propice à la sainteté.


Source Olami


À L'OCCASION DE LAG BAOMER FAITES-VOUS BÉNIR PAR NOS RABBANIM

Les rabbanim de Tsidkat-Eliaou se rendront, béézrat Hachem, sur les tombes des vénérés Tannaïm et Tsadikim afin de prier pour vous ! Ces prières seront d’une importance exceptionnelle pour une grande ségoula en termes de Parnassa, de parfaite santé, de longue vie, de guérison, de réussite, pour avoir des enfants, de zivoug tov (trouver un époux (se)), le Chalom Baït , la sérénité, pour une délivrance de tout mal, Leida Kala. Ces prières seront récitées pour chaque donateur, en leur nom, sur les tombes de ces vénérés Saints avec allumage de bougies et lecture des Téhilim et du Tikoun Haklali.




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Paru au Journal Officiel du 01/1990

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