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Parachat MICHPATIM, des lois pour une meilleure justice

 

 

DE QUELS SUJETS TRAITE PARACHAT MICHPATIM ?

Immédiatement après la promulgation des premières lois constituantes, le texte passe à la description des principes et des règles qui donneront son aspect caractéristique à la structure de la société juive. La sidra contient un grand nombre d'ordonnances se rapportant aux différentes conditions sociales (serviteurs et servantes), aux coups et blessures, à la responsabilité civile, au vol et au prêt, à la défense des intérêts, etc. Elle s'achève par le rappel des trois fêtes de pèlerinage et l'annonce de l'inscription des dix commandements sur des Tables de pierre.

Source : La Torah Commentée

 

 

« Et voici les lois que tu présenteras devant eux ».

 Ces cinq mots forment l’introduction d’une des Sidrot les plus importantes de la Torah sur le plan des mitzvot et plus spécialement des mitzvot bein adam le’havéro puisqu’il s’agit du « code civil ».

Signalons pour la curiosité qu’autrefois la Sidra de Michpatim était divisée en deux parties : Chemot (21;1) à (22;23) et (22;24) à (24;18).

L’ensemble de ces deux parties réuni en une seule Sidra comporte 17 commandements positifs et 30 commandements négatifs (= 47 mitzvot en tout).

Le premier verset contient en lui un certain nombre d’idées fondamentales que Rachi nous expose avec précision. 

Reprenons son exégèse et essayons d’en voir les implications.

כל מקום שנאמר אלה פסל את הראשונים ואלה מוסיף על הראשונים מה הראשונים מסני אף האחרונים מסני.

Tout endroit où est cité le mot élé cela vient restreindre ce qui a été dit, tout endroit où est cité le mot veélé cela vient étendre le cas précédent. 

Comme le rappelle très justement le Rabbin Munk zatsal, le problème de l’origine du droit et de sa nature a toujours préoccupé les juristes et la question n’est pas encore tranchée de nos jours. 

Il a été démontré que des principes comme « À chacun selon ses besoins », « À chacun selon ce que la loi lui attribue » aboutissent en fait à des injustices dès qu’ils sont transposés dans un milieu et une société humaine vivants. 

Le profond désaccord qui subsiste sur les notions les plus élémentaires corrobore donc la thèse de la Torah selon laquelle la justice et le droit ont leur fondement dans des sources transcendantes.

Tel est le sens de l’affirmation du premier commentaire de Rachi basé sur la lettre vav « et », qui relie notre Sidra à ce qui précède, c’est -à-dire au don de la Torah sur le Sinaï d’une part, et à un autre épisode de Yitro où il est également question de justice d’autre part.

C’est le fameux passage où le beau-père de Moché, Yitro, voyant son gendre se tuer à la tâche pour rendre la justice aux Enfants d’Israël, intervient en lui donnant un conseil. 

Et tout le monde de s’étonner : quoi, Moché n’était-il pas capable par lui-même de penser à un tel système de « répartition du travail » ? 

C’est cela tout le conseil de Yitro, et pour une chose tellement évidente, on fait « tout un plat ».

En réalité, non ; le conseil de Yitro va beaucoup plus loin. 

Moché rendait la justice à la manière des Nations de son époque, c’est-à-dire en se basant sur des appréciations personnelles et sa propre logique humaine. 

Yitro comprit que c’est en cela que résidait l’erreur de Moché et la source de ses difficultés, car souvent les gens n’acceptaient pas la « logique » de Moché, ils la remettaient en question, et cela entrainait une nouvelle procédure, une révision de procès et ainsi les choses traînaient en longueur, les affaires s’accumulaient et tout le monde s’impatientait.

 

Aussi Yitro se permet de donner le conseil suivant : Chémot (18;19)

איעצך ויהי אלקים עמך, היה אתה לעם מול האלוקים, והבאת אתה את הדברים אל האלקים.

« Je veux te donner un conseil et que D. soit avec toi ! Représente toi seul le peuple vis-à-vis de D. et porte les affaires devant D. ». 

Après quoi (v.20) : « tu leur notifieras les lois et les doctrines, tu leur feras connaître la voie qu’ils ont à suivre et les actions à accomplir ».

Autrement dit la justice n’est ni dans le cœur de l’homme (innée), ni dans la nature (droit naturel), « Ki hamichpat léloqim hou »  Dévarim (1;17).

La justice appartient à D. qui a fixé les droits et les devoirs des individus à l’égard d’autrui, au même titre qu’il a fixé les lois de la Nature. Les normes juridiques sont proclamées au nom des lois divines, universelles, éternelles. Ce sont ces attributs qui leur confèrent leur autorité. 

Aussi Yitro recommande à Moché de présenter les cas à D. et de n’être que l’intermédiaire entre D. et le peuple. Ainsi il peut nommer d’autres personnes qui appliqueront les mêmes principes que lui.

Finie la justice subjective, finis les problèmes.

אם את הדבר הזה תעשה וצוך אלוקים ויכולת עמוד, וגם כל העם הזה על מקומו יבוא בשלום.

« Si tu suis ce conseil et que D. te le demande, tu pourras «tenir le coup» et le peuple sera satisfait. » Chémot (18;23)

Deuxième commentaire de Rachi

ולמה נסמכה פרשת דינין לפרשת מזבח ?  לומר לך שתשים סנהדרין אצל המקדש.

Cette deuxième idée complète la première ; mais alors que la première répond peut-être à un problème d’ordre plutôt philosophique, la deuxième affirmation répond à un conseil d’ordre pratique. 

Généralement, dans la conception du monde, il existe un fossé entre le monde religieux et le monde que l’on appelle « laïque ».  

Dans mes rapports avec D. ou dans l’enceinte de la synagogue (Miqdach), j’ai une certaine attitude conforme à la religion, mais dans mes rapports avec mes prochains, je suis libre d’agir comme bon me semble, je ne suis tenu à rien. 

 

C’est contre cela que s’insurge la Torah et telle est l’implication de la remarque de Rachi : le mizbéia’h, symbole de bein adam lamaqom et le Sanhédrin qui gère les relations bein adam la ‘havéro sont côte à côte, sur le même plan, ont une importance égale aux yeux de D. et de sa Torah. 

Il n’y a pas de dichotomie entre le miqdach, la sphère du sacré et le Sanhédrin, le monde de la vie de tous les jours ; au contraire le sacré doit imprégner ma conduite personnelle dans le quotidien.

La suite du commentaire de Rachi comprend également des enseignements intéressants, mais cela nous mènerait trop loin.

Je terminerai par le commentaire d’un verset bien connu, puisqu’il figure dans les Psaumes que nous récitons tous les jours :

מגיד דבריו ליעקב חוקיו ומשפטיו לישראל לא עשה כן לכל גוי ומשפטים בל ידעום הללויה.

Téhilim (147; 19 et 20) 

« Il annonce ses paroles à Yaacov , ses lois et jugements à Israël. Il n’a agi ainsi envers aucun autre peuple, ils ne connaissent pas ses jugements ».

Notre monde, dit le Sefat Émèt, est un monde de mensonge. La vérité, la justice ont du mal à s’y faire une place. 

Un peuple a été choisi par D. pour être le dépositaire de ces valeurs : c’est le peuple d’Israël. 

Pour lui permettre de lutter contre  les mensonges, D. a d’abord donné la Torah à Israël, מגיד דבריו ליעקב la Torah qui est Torat Émèt car elle émane de D. qui est Éloqim Émèt ; après il leur a fait connaitre ‘Houqim ou Michpatim, chose qu’il n’a pas pu faire aux autres nations, Lo assa khen lékhol goï, et par conséquent  elles ne connaissent pas ce qu’est la justice, Michpatim bal yédaoum.

Petites Lumières pour le Chabbat, Grand Rabbin Alain Weil

 

Pour bien commencer la journée, 5 minutes pour Hachem notre Roi Créateur

 

 

LA MANE ET LE CHABBAT

Pendant les quarante ans durant lesquels nos ancêtres vécurent dans le désert, D. leur envoya un "pain céleste" appelé Mane. 

Cependant, alors que toute la semaine, les Hébreux recevaient la quantité de Mane qu’il leur était nécessaire pour le jour même uniquement, le vendredi, veille de Chabbat, il y avait une bénédiction, car il en tombait une quantité double. 

Mais la quantité de Mane du jour de Chabbat était identique à celle des autres jours, la seule différence était que la Mane du Chabbat descendait le vendredi. Il y a donc lieu de se demander en quoi cela constituait-t-il une bénédiction ? La bénédiction se trouvait dans le fait que le septième jour, ils n’avaient pas d’inquiétude, car la nourriture du Chabbat était déjà prête depuis la veille. 

Aujourd'hui, on retrouve la même dimension de cette bénédiction du Chabbat : nous devons chômer, ne faire aucun ouvrage, oublier tous les soucis à l’égard de notre parnassa (il est même recommandé de ne penser ni de parler de notre travail le Chabbat); ainsi, grâce à cette disponibilité d’esprit et à cette liberté, nous pouvons nous attacher à D. et à sa Torah

 

Tsidkat-Eliaou renforce sa campagne d’hiver pour les enfants et familles démunis de Jérusalem. Près de 2,5 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en Israël soit plus d’un Israélien sur quatre, dont 20 % des enfants juifs ! (rapport Latet 2021).
 
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Association pour la Torah, l’Enseignement et les Mitsvot

 

Paru au Journal Officiel du 01/1990
 

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