Une des merveilleuses et miraculeuses histoires du Gaon Hatsadik Rav Nissim Amsellem zatsal
לעלוי נשמת מור אבי הקדוש עט"ר הרה"ג הצדיק החסיד
והעניו
רבי נסים אמסלם זצוק"ל וזיע"א
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Psaume 145 de David Hamelekh (18,19)
קָרוֹב יְהוָה, לְכָל-קֹרְאָיו לְכֹל אֲשֶׁר יִקְרָאֻהוּ בֶאֱמֶת
" L’Eternel est proche de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’appellent avec sincérité. "
רְצוֹן-יְרֵאָיו יַעֲשֶׂה וְאֶת-שַׁוְעָתָם יִשְׁמַע, וְיוֹשִׁיעֵם.
" Il accomplit les désirs de ses fidèles, entend leurs supplications et leur porte secours."
Dans les années 88-90, mon père le Gaon Hatsadik Rav Nissim Amsellem zatsal souffrait d’un problème de cataracte de son œil unique (cet œil unique ayant déjà été opéré avec succès d’un grave décollement de rétine en 1968).
Apres avoir consulté de grands professeurs
ophtalmologistes: le professeur Saracco de Marseille et le professeur
Rothschild de Paris, tous deux conseillèrent une intervention chirurgicale
de la cataracte.
Souhaitant obtenir un troisième avis, il nous a été conseillé de consulter le professeur Delage, d’Antibes, qui confirma le diagnostic.
Notre famille était très inquiète, s’agissant d’un œil unique ayant déjà été opéré. Mon frère Gabriel, qui était médecin, conseilla de prendre un temps de réflexion afin de nous permettre de choisir un des trois professeurs pour réaliser l’intervention.
Après quelques jours, mon père nous rassembla tous à son domicile de Nice pour nous faire part de ce qui suit :
« Mes enfants, j’ai fait un double rêve
cette nuit : mon grand-oncle, le grand Mékoubal Rabbi Yaacov Amsellem zatsal (décédé
en 1964) ainsi que le grand Admour Hatsadik Sidna Baba Salé zatsal me sont
apparus et me dirent : avant de décider quoi que ce soit au sujet de cette
intervention chirurgicale, tu dois aller en Erets Israël prier sur la tombe de
Rabbi Leib Baal Issourim - רבי לייב בעל יסורים - disciple
du Baal Hatania. » (תקצ"ז- 1836)
Mon père se rendormit mais les tsadikim lui apparurent une seconde fois pour lui retransmettre le même message, en insistant sur ce pèlerinage à réaliser avant toute décision.
Le jour même, nous prîmes nos billets
d’avion. Quelques jours plus tard, j’accompagnais mon père en Erets Israël pour
ce périple.
En arrivant à Bné-Brak, nous demandâmes à mon frère Mikhael de se renseigner sur la localisation de cette sainte tombe. En vain. personne ne la connaissait. C’était pourtant tout le but de notre voyage…
Sans se décourager, mon père décida d’aller prier sur la tombe de Rabbi Meir Baal Haness puis sur celle du Arizal Hakadoch. En chemin, il composa même un piyout, un chant d’éloges, en l’honneur du Grand Tana Rabbi Meir Baal Haness.
Après nous être recueillis sur la tombe de
Rabbi Meir Baal Haness, nous nous dirigeâmes vers Tsfat et le Arizal, ainsi que
vers les autres éminents tsadikim enterrés sur place : Rabbi Moché Kordovero
zatsal, Rabbi Chlomo Alkabets zatsal, auteur du Lékha Dodi, Maran Rabbi Yossef
Karo zatsal, auteur du Choulhan Aroukh. Nous ignorions encore toujours
l’emplacement de la tombe de Rabbi Leib Baal Issourim.
Voici qu‘après les téphilot sur ces saintes tombes, le rav Gabay d’Aix-les-Bains qui se trouvait lui aussi à cet endroit, se dirigea vers mon père pour le saluer, et mon père lui demanda s’il savait où se trouvait ladite tombe.
Il répondit : « je peux vous y amener, c’est à quinze minutes d’ici à pied. »
Mon père, grandement soulagé, se mit immédiatement en route vers la tombe de Rabbi Leib Baal Issourim. Il s’y attarda longuement dans ses prières, alluma des veilleuses…
Après ce grand pèlerinage et satisfaits d’avoir accompli notre mission, nous nous dirigeâmes vers Jérusalem où nous rendîmes visite au Grand Mekoubal Rav Kaddouri zatsal.
Dès notre retour en France, mon père
demanda à mon frère Gabriel de prendre contact avec le professeur Delage
d’Antibes et de fixer une date pour l’intervention, et cela exclusivement un mardi (ce jour possède une signification spirituelle particulière). Le
jour d’intervention réservé au docteur Delage à la clinique Tzanck étant uniquement le lundi, et malgré l’insistance
de mon frère afin de la reporter au mardi, celle-ci fut fixée au lundi et
mon père accepta. Ce dernier fut donc hospitalisé le dimanche à l’institut
Arnault Tzanck, à Saint-Laurent-du-Var.
Toute la famille l’accompagnait de Nice et nous nous mîmes à lire des Téhilim avec ferveur, sachant que l’intervention devait avoir lieu le lendemain lundi dans la journée. Mon frère Gabriel passa la nuit avec lui et ils prièrent ensemble au Nets (lever du soleil). Après la téphila, mon frère entendit mon père prononcer une prière pour le docteur Delage, lui souhaitant une guérison rapide.
Mon père fut prévenu de rester à jeun pour les analyses et de se préparer pour la visite de l’anesthésiste, le docteur Barchichat, vers la mi-journée. Nous attendîmes midi, treize heures… et personne ne vint. Durant tout ce temps-là, la famille continuait de prier et de reciter les téhilim avec ferveur.
Enfin, vers
quinze heures, un groupe de médecins vint voir mon père et lui annonça que le
docteur Delage avait fait une chute au ski la veille, dimanche, et qu’il s’était
blessé au pied. Il était soigné au sous-sol de l’hôpital. L’opération était
donc repoussée au lendemain mardi. Mon père demanda de transmettre
ses bons vœux de rétablissement au docteur Delage, et de le prévenir qu’il
souhaitait être opéré avant le coucher du soleil le mardi.
L'institut A.Tzanck ►
C’est donc le lendemain mardi comme l’avait souhaité mon père que l’intervention eu lieu avec succès grâce à D..
Que par le mérite de ce grand Tsadik Hachem envoie la guérison complète à tous les malades.
בברכת כל טוב ורפואה שלמה מין השמים לכל חולה ישראל בקרוב אמןRaphaël AMSELLEM
Fils du Gaon Hatsadik Rav Nissim Amsellem Zatsal
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